Le jazz
Les éléments européens on été apportés par les colons anglais, espagnols, portugais et français, qui se sont installés en Amérique à la fin du XVème siècle.
Les éléments africains proviennent des esclaves noirs africains amenés malgré eux en Amérique au début du XVIIème siècle. Les influences africaines sont d’abord vocales et rythmiques. En effet, les esclaves ne possédant rien ne pouvaient s’exprimer musicalement qu’avec leur corps, c’est-à-dire leurs mains, leurs pieds et leur voix.
De l’esclavage à la ségrégation racial, puis à la lutte pour les droits civiques des afro-américains, l’histoire du jazz est intimement mêlée aux évènements qui secouèrent la société qui le vit naître. Le Jazz a su accommoder, comme nul autre, tradition et modernité.
Différents courants musicaux proviennent du Jazz :
Le style New Orléans, Le style Chicago, L’Ere du Swing, Le Be Bop, Le Jazz Cool, Le Hard Bop, Le Free Jazz, le Jazz Rock et enfin le Jazz aujourd’hui.
Celui qui nous intéresse ici est le Free Jazz. Ce style musical se développe dans les années 1950 et 60, emmené par les pionniers : Charles Mingus, Ornette Coleman, Eric Dolphy, et Albert Ayler. Il est souvent lié à des revendications anti-raciales des années 60, il réclame la suppression de toute contrainte rythmique et harmonique, c’est l’improvisation absolue.
Rejeton contestataire du formalisme musical et politique, le Free Jazz entend clamer bien haut et fort sa passion enragée et sans limites. Héritier des bouleversements sociaux et politiques de la lutte des afro-américains pour l’acquisition de leurs droits civiques, fils de la fureur revendicatrice du Hard Bop, le Free Jazz entend faire table rase des traditions.
Sur scène les musiciens du Free Jazz développent un engagement véritablement physique avec leur instrument. Le flux