Inconnue dans le monde littéraire, Constance de Breteuil (née de Castelbajac) n’est pas pour autant une aristocrate méconnue. Cette marquise entretient des relations amicales avec des personnalités de haut ordre tel que le prince de Galles, futur roi Edouard VII alors ami et confident des de Breteuil. Constance de Castelbajac est née en 1859 dans l’une des plus anciennes familles de la noblesse de Bigorre. Majoritairement monarchiste, cette région du sud ouest de la France est une province loin des manifestations qui font rages à Paris. En 1878, Constance de Castelbajac prend le nom de Marquise de Breteuil en épousant le député des Hautes-Pyrénées, Henri de Breteuil. Ce mariage est perçu comme un mariage typique de l’époque réunissant des intérêts pour les deux familles : une famille juive riche et une poursuite du haut rang pour les mariés. Aristocrates appréciés, ils rentrent dans le cercle de la grande famille d’Orléans ce qui influencera Constance de Castelbajac sur ces idées politiques qui deviendront alors Orléanistes. Atteinte d’une maladie pulmonaire, Constance de Breteuil se retira du monde extérieur. Cet éloignement lui permis d’écrire un journal quelle poursuivit jusqu’à la fin de sa vie en 1886.
L’emprisonnement de Napoléon III en 1870 ainsi que la défaite de Sedan la même année provoqua la chute d’un régime devenu parlementaire. Ce déclin marque le basculement de la France vers une IIIème République amenant un gouvernement Républicain. Ce dernier comprend une majorité de monarchistes divisés entre légitimistes (parti des Bourbons) et orléanistes (parti d’Orléans). Après l’amendement du député Wallon en 1875, le chef d’Etat prend alors le titre de Président qui sera assuré par Mac-Mahon jusqu’en 1879. Lors de sa démission, Mac-Mahon est remplacé par Jules Grévy, un Républicain. Les années qui suivirent fut marqués par d’importants bouleversements autant économiques que sociales. Sous le ministère de Jules Ferry, la liberté de la presse est reconnue ce