Le journalisme et sa conscience
Le travail du journaliste consiste à collecter, vérifier et commenter des faits pour informer le public à travers les médias. A la différence des professions indépendantes, l’éthique du journalisme ne bénéficie d’aucun code de déontologie. Une seule règle : « dire toute la vérité ». A partir de cette vérité se définit et s’exerce la conscience journalistique.
Le journaliste ne doit pas utiliser des moyens déloyaux : mensonges, accusations sans preuves, déformation des faits. Il doit apporter toute la vérité, pas seulement être témoin d’une scène, c’est là qu’est toute la difficulté de cette profession. Léon Blum, en rentrant de sa déportation, s’est adressé à ses confrères avec ces mots « la règle d’or de ce métier n’était de ne dire que la vérité, ce qui est simple, mais de dire toute la vérité, ce qui est bien plus difficile »
Aucune règle ne l’empêche de divulguer ou de taire une information. Il doit assumer ses responsabilités. Seul sa conscience et les valeurs auxquelles il est attaché lui indiqueront les décisions à prendre. Or, il doit se montrer honnête et respectueux de la vérité. Cette vérité doit être fondée sur des faits vérifiés. Il doit être impartial et respecté la dignité des personnes humaines, tout en refusant de nourrir et d’amplifier la rumeur.
Le journaliste rencontre des difficultés pour obtenir une vérité totale, il doit faire des choix de méthodes d’investigation et de diffusion de l’information.
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2- Vous donnerez le sens, dans le texte, des expressions écrites en caractère gras :
- La rétention de l’information : Selon jean Lacouture, le journaliste rend service aux gouvernements en gardant certaines informations afin de modeler l’opinion publique. Cette rétention de l’information est une forme d’atteinte à la conscience professionnelle.
- Tracer une