Le lac
Les Méditations
p. 325
INTRODUCTION :
PRESENTATION
Ce poème d’une quinzaine de quatrains, terminés par un hexamètre qui met à la fin la chute, est un des plus célèbres du romantisme. Ce poème est entièrement dominé par le souvenir du bonheur passé, d’une morte (Elvire, ou Julie Charles, qui a été un des grands amours du poète) qui est devenue l’image idéalisée de la femme aimée. De l’invocation lyrique à l’évocation nostalgique des moments heureux s’entremêle là le récit, le monologue, l’appel à la nature, pour donner dans un premier plan des plaintes mélancoliques la nature entière, en part. La nature entière et plus particulièrement le lac gardent le souvenir de cette rencontre. L’eau, le temps, l’eau, la fragilité sont les principales thématiques, et sont propres à la sensibilité de Lamartine, et à ces années 1820, qui voient la naissance du romantisme.
PLAN
Nous étudierons dans une première partie l’expression obsessionnelle du temps, puis l’évocation douloureuse de ses effets destructeurs qui prennent dans cet œuvre la forme d’une méditation philosophique sur la condition humaine. Dans une dernière partie nous étudierons le pouvoir que le poète reconnait à la nature ( → Romantisme).
DEVELOPPEMENT
Ce poème évolue vers une glorification admirative de l’amour qui donne sens à la vie.
Partie 1 : L’expression obsessionnelle du temps
La première lecture de ces neuf quatrains laisse percevoir une omniprésence du temps qui se caractérise par le caractère récurant des indications temporelles, par l’alternance des temps verbaux et par une personnification poétique du temps.
a)Les indications