Le langage nous enferme-t-il ?
Tout le monde fait des gestes volontaires qui n´ont pas toujours une seule signification, quand on hausse les sourcils, on peut vouloir dire qu'on ne comprend pas quelque chose ou qu'on a peur, il existe donc une interprétation de ces gestes et donc certainement un langage. Les sourds-muets eux utilisent de vrai codes comme le fait de former un poing avec la main pour la lettre « S ». Il est pourtant possible de contourner la création de chaque lettre avec des gestes, comme la croix formée des deux index pour exprimer le mot: «cimetière». Communiquent-ils alors avec le vrai langage de corps celui qui remplacerait la langue parlée? Lorsque le corps s´ exprime, n´est-il plutôt pas porteur de communication?
Mais, il existe aussi des gestes involontaires comme le rougissement, qui peut être perçu comme le réel langage du corps sans intervention quelconque, une réponse corporelle à un fait extérieur. Mais, réellement, lorsqu´une personne rougit, elle a honte et le cache, notre peau en l´occurrence serait dons capable de s´exprimer indépendamment de notre volonté et notre désir d´expression. Elle serait révélatrice de nos plus intimes pensées, c'est donc bien le corps qui «parle». Quand le rougissement est involontaire et sans raisons apparente, on peut penser que le corps servirait à faire passer le message de l´intérieur à l´extérieur de façon incontrôlable. Il devient alors instrument et non message.
Les gestes font alors passer ce que l'âme veut exprimer,