le langage La discussion n’a-t-elle pour but que l’accord avec autrui ? Le problème de la question est de savoir si la discussion est nécessairement source d’accord entre deux interlocuteurs. Le problème ainsi posé nous propose d’étudier en premier lieu les cas effectifs de la discussion. Nous pourrons ensuite voir dans quelles mesures la discussion aboutit à un accord entre les différents interlocuteurs. Pour finir, nous nous pencherons sur les limites de la discussion et du langage, qui peuvent aboutir à un désaccord ou à un compromis.

I. Qu’est ce qu’une discussion ?

A- Nécessite deux personnes au minimum (ex : parler à soi-même = accord)
B- Nécessite un sujet (ex : conversation stérile)
C- Nécessite un désaccord (ex : conversation stérile)

II. Dans quelles mesures la discussion aboutit-elle à un accord ?

A- L’accord au mieux (ex : les deux parties en accord)
B- L’accord après débat (ex : lois)
C- Le désaccord, forme d’accord (ex : deux parties pas d’accord = accord sur le désaccord)

III. Les limites de la discussion et du langage... du désaccord au compromis

A- Le langage, barrière à la discussion (ex : quiproquo, incompris, langues étrangères,...)
B- La discussion aboutissant au désaccord clair (ex : recours à la violence)
C- La discussion aboutissant au compromis (ex : lois)

Ainsi avons-nous pu voir, d’après les réflexions illustrées d’exemples que toute discussion, la plus construite soit-elle, n’aboutira qu’à un semblant d’accord. En effet, deux ou plusieurs parties qui partent sur un désaccord initial ne sauraient, en débattant et défendant leurs opinions -car il ne s’agit que de confrontation d’opinions-, trouver un accord mais bien seulement un compromis. On peut donc se poser la question de l’originalité et de l’absolutisme de nos propres opinions si celles-ci peuvent être contredites ou approuvées par nos