Harry Potter était inévitable, autant du côté littéraire que visuel.
J'ai relevé 3 sorts que je trouvais intéressant, Accio, Lumos et Rictusempra.
Accio est mentionné dans le chapitre 6 d'Harry Potter et la Coupe de Feu. Accio vient donc du mot latin accire qui signifie appeler, faire venir. Accio est un sortilège d'attraction.
Lumos est mentionné dans le chapitre 15 d'Harry Potter et la Chambre des Secrets. Lumos vient donc du mot latin lumen, luminis qui signifier lumière.
Rictusempra est mentionné dans le chapitre 11 d'Harry Potter et la Chambre des Secrets. Rictusempra vient de la fusion de deux mots latins: rictus qui signifie ouverture de la bouche et semper qui signifie toujours. Les victimes de ce sort ne peuvent s'arrêter de rire.
L'utilisation du latin dans la formation des noms des sorts apporte de la crédibilité (pratiquement comme l'usage du latin dans les mots scientifiques) dans ce monde irréel des sorciers et entoure les sorts d'une aura mystérieuse pour le commun des mortels. Cette utilisation ne se justifie toutefois pas par l'époque, ni par le sujet de l'oeuvre.

Également, il y a présence de latin dans ce dialogue de
FONTANA, T., Borgia, M. LAFON, 2011, p.156-157. - Acceptasne electionem de te canonice factam in Summum Pontificem?
-Ego renuo.
-Quo nomine vis vocaris. L'utilisation de la langue latine dans ce dialogue se justifie par l'époque de l'oeuvre et la situation. En effet, le latin n'est présent que rarement dans le roman, seulement lors des discours officiels telle la pontification de cet extrait, l'ancien pape qui parle à celui en devenir. Cela apporte donc, par l'utilisation de ce latin, une crédibilité à l'action importante qui se déroule.

Il est fréquent dans les romans policiers qu'une langue étrangère soit employée pour ajouter au mystère de l'enquête en cours et ainsi maintenir le lecteur en haleine.
C'est donc le cas à plusieurs reprises dans le polar, Miserere, de Jean-Christophe Grangé. 

Outre