Le libertinage
I)Le libertinage au XVIIème siècle
II)Le libertinage au XVIIIème siècle
Selon la définition du Larousse Encyclopédie, le libertinage (qui vient du latin signifie "affranchi") se disait au XVIIème siècle, de quelqu'un qui manifestait son indépendance d'esprit par rapport aux enseignements du christianisme et qui refusait toute soumission à l'Eglise.
Au XVIIIème siècle s'ajoute à ce sens une idée de transgression morale.
Le libertinage est un courant de pensée qui naît au XVIème siècle en Italie avec des auteurs comme Machiavel puis au siècle suivant en France. A sa naissance, le libertin est celui qui se libère des contraintes religieuses et philosophiques. On parle alors de libre penseur. On retrouve cette liberté dans les conversations de salon mais également dans la façon dont les romanciers écrivent et refusent les règles.
Le courant savant du libertinage s'inscrit dans le mouvement rationaliste (connaissance réelle). Il prône l'autonomie de la pensée et de la liberté individuelle, contre la censure. Parmi les représentants du libertinage érudit (un érudit est une personne d’une grande étendue de savoir), il faut citer en premier lieu Pierre Gassendi (1592-1655 : mathématicien ; philosophe ; théologien et astronome) dont la pensée, proche de l’épicurisme (axé sur la recherche d’un bonheur et d’une sagesse), affirme, contre Descartes (1596-1650 : considéré comme l’un des fondateurs de la philosophie moderne. Sa pensée a pu être rapprochée de la peinture de Nicolas Poussin pour son caractère clair et ordonné), que l’existence de Dieu ne peut en aucun cas être prouvée par une démonstration rationnelle. Parmi les libertins de ce temps, on peut citer encore Cyrano de Bergerac (pièce de théâtre d’Edmond Rostand librement inspirée d’un personnage réel), Nicolas Vauquelin (1567-1649 : poète libertin), ou encore Théophile de Viau (1590-1626 : poète et dramaturge français). Le libertinage est réprimé par