Le libraire
En premier lieu, visiblement, lors de la visite de curé, Jodoin en profite pour s’en moquer car il a une rancune face à l’église. Tout au long du roman on voit bien qu’il connaît sa littérature: il va jusqu’à nommer des grands écrivains par leur vrais noms. On sait également qu’il a jadis travaillé dans l’enseignement. Avec l’église qui a une emprise de fer sur l’éducation, on peu déduire qu’il aurait peu être perdu son poste en faisant référence à un ouvrage à l’index à ses élèves. Jodoin en veut à l’église. Lorsque le curé lui demande s’il a des guides des cotes morales des livre, il répond: «Je savais bien que ces livres ne figuraient pas sur nos listes. Je les ai pourtant consultées longtemps, méticuleusement, l’air absorbé, avant de répondre que nous ne les avions pas. J’ai toutefois ajouté que, s’il les voulaient, ces volumes, nous pourrions certainement les lui commander1.» L’extrait ci-haut démontre bien comment Jodoin s’amuse à faire perdre le temps du curé, toutefois en ayant un comportement qui ne lui causerait pas des ennuis plus tard.
En second lieu, Jodoin change son comportement pour s’opposer à l’autorité de l’époque: l’église. Le curé sort de la librairie irrité et mécontent sans toutefois rien pouvoir reprocher à Jodoin. «Mon compliment le laissa froid. Il s’éclaircit