Le liseur de albert camus
Michaël, jeune homme de quinze ans fait la rencontre d’Hanna, une femme de trente cinq ans.
Ils deviennent très vite amant. Dans la première partie du roman, l’auteur nous raconte cette passion.
Michaël rejoint tous les jours
Hanna chez elle et lui fait la lecture à haute voix.
Cependant, Hanna, mystérieuse disparaît du jour au lendemain sans le prévenir. La seconde partie du roman se déroule sept ans après cette histoire. Michaël est étudiant en droit, il participe à un procès ou il y découvre Hanna en tant qu’accusée.
Elle a fait partie des SS pendant la guerre. Elle se défend mal et obtient une lourde peine. Pendant le procès, Michaël va se rendre compte qu’Hanna était analphabète et qu’elle n’était pas la « chef » des SS vu qu’elle ne pouvais pas écrire les rapports d’interventions. C’est a partir de ce moment que j’ai vraiment apprécié la lecture de ce roman. Le narrateur se retrouve face à un dilemme : faire part de sa découverte ou là garder pour lui ? Si Hanna n’en a pas parlé c’est qu’elle avait honte.
La honte est elle plus forte que tous ?
Michaël ne pouvait y répondre.
Il décida de ne rien dire, de respecter son choix.
Pendant sa détention, Michaël lui envoi des casettes audio sur divers œuvres mais il ne lui rend jamais visite. Un jour, il reçoit une lettre de la directrice du centre de détention.
Elle lui parle de la remise en liberté d’Hanna, et lui demande de lui trouver un emploi ainsi qu’un logement.
Michaël n’hésite pas une seule seconde et cherche le mieux pour elle.
Serait-ce par culpabilité ou par responsabilité ? Malheureusement, la fin du roman a une issue tragique : alors qu’Hanna a revu et a reparlé à Michaël, elle est retrouvée pendu le jour de sa libération.
le liseur de Bernhard Schlick