le liseur
De toute évidence, durant son procès, on pourrait condamner les crimes commis par Hanna. Lors d’un déplacement, un bombardement eu lors duquel cinq surveillantes des SS, dont Hanna, ont volontairement laissé brûler des femmes qui étaient dans une église. Les cinq surveillantes qui étaient sur les lieux avaient les clés qui permettaient d’ouvrir les portes mais elles sont restées sans bouger en regardant brûler l’établissement. Elles entendaient les femmes qui criaient, brûlant vives, mais par peur, elles les ont gardées enfermées dans l’église. À sa défense, Hanna explique : «Si on leur avait ouvert et qu’elles se soient toutes précipitées dehors… […] Cela aurait tourné à une pagaille dont nous ne serions plus sorties.» (p. 143-144) De plus, il faut considérer qu’elle a mis à mort plusieurs autres femmes dans les camps de concentration avant l’événement de l’église. Lors du procès elle raconte que les surveillantes avaient, d’un commun accord, décidé de retirer dix déportées de chacun des six groupes. Finalement, à cause de l’état sanitaire de certains convois, elles décidaient ensemble qui serait renvoyé. Le président demande donc à Hanna : «Vous ne saviez