Le loup et le chien, jean de la fontaine
Cette fable qui met en scène la rencontre d’un chien qui aime son confort et d’un loup qui aime sa liberté, ne comporte ni précepte ni devise.
Devons nous penser pour autant que cette fable ne délivre pas d’enseignement moral ?
Vers quel animal ce trouve donc la sympathie du fabuliste ?
I.L’art du récit 1) Un récit bien construit 2) Un récit bien rythmé II. La dimension argumentative du texte (ou force de persuasion de la fable) 1) Des animaux personnifiés 2) L’enseignement de la fable
L’intérêt du lecteur est suscité par l’aspect dramatique de la confrontation : la fable ce présente comme une pièce de théâtre avec un décor, des acteurs, une action.
a)Le premier mouvement, 1ère scène.
Vers 1 à 12, en un vers (le 1er) la situation effrayante du loup est exposée face à la situation du chien plein de santé (vers 3) à laquelle il s’oppose d’entrée. b) Le deuxième mouvement.
Vers 13 à 31, le discours persuasif du Chien :
- Vers 13 à 21, la mise en accusation de la façon de vivre des loups
- Vers 22 à 31, apologie de la servitude. La psychologie des personnages évolue : c’est le loup qui ce retrouve en position d’inférieur.
c) Le troisième mouvement.
Vers 32 à 40, deuxième retournement de situation : apologie de la liberté qui ce fait à travers un dialogue où les répliques se précipitent. d) Le quatrième mouvement.
Vers 41, le dénouement, le loup quitte la scène en courant, il reste le chien.
L’emploi du présent d’énonciation pérennise la fuite du loup.
Donc le récit est donc bien orchestré en quatre parties presque égales.
a)Une fable dynamique.
Peu d’action, peu de mouvement et pourtant un texte bien dynamique. Ceci grâce à l’évolution du loup et à ses différentes réactions soit des retournements de situation. Naturellement sauvage puis humble par tactique ensuite réellement séduit par le discours du chien, il finira par s’enfuir horrifié. b) Une structure