Le loup et le chien, jean de la fontaine
I ) Deux animaux antagonistes.
Rencontre de 2 bêtes que tout oppose : Le loup est rongé par la difficulté de trouver à manger. Le chien est logé et nourri, mais doit avoir des maitres.
Physique : Loup : hyperbole (v 1) : os, peau. L’exagération accentue le fait qu’il ne trouve pas de quoi se nourrir. Chien : énumération méliorative ( v 3-4 ).
Condition : Loup : groupe ternaire « cancre, hère et pauvre diable » (v 17 ) . Cet animal est mal considéré par les animaux domestiques et les H. Chien : groupe binaire « os de poulet, os de pigeon » ( v 28 ). Il est domestiqué et soumit aux volontés de ses maîtres.
Le dialogue est vif et rapide : ( v13-29 ) : le Chien domine le dialogue. ( v 32 ) : stichomytie, retournement de situation. ( v 33-fin ): le Loup prend l’ascendant.
II ) La notion de morale et de liberté.
La morale est implicite, en effet LF ne peut pas dire devant le Roi qu’il aime la liberté. En effet les animaux ont des traits humains : la critique est d’autant pus flagrante ( v 13-31 ).
LF s’identifie au Loup de par ses envies de liberté : « et court encore » ( v 41 ). Cela montre les joies de la liberté et le fait d’échapper à la servitude.
LF est un Loup qui a parfois des attitudes de Chien pour survivre. Chacun qu’il l’admette ou non est un mélange des deux animaux. Car chacun a besoin aussi bien de sa liberté que de subvenir à ses besoins.
Comme les gens désirent souvent ce qu’ils n’ont pas, le Loup suivit le Chien, cependant quand il vit son col pelé ( v 32 ) il se résigna car pour lui sa liberté est plus importante que tout le reste.
Conclusion :
LF s’identifie comme étant un mélange du Loup et du Chien. Il a toujours eu envie de liberté mais a toujours été sous l’autorité du Roi à la court.
Sa fable amène le lecteur à se demander quel animal lui ressemble le plus. De plus cela suggère que pour se rendre compte de l’étendue de notre