Le loup et l'agneau
Il s’agit de la 10éme fables du premier recueil écrit à partir de 1668. Elle se caractérise par la présence des temps du récit (passé-simple, futur, imparfait) et on distingue également bien le schéma narratif avec les différentes étapes. C’est le registre polémique qui sert d’argumentation vis à vis de la critique à faire passer.
Cette fable commence par la morale qui est une maxime au présent de vérité générale. Les deux protagonistes sont personnifiés d’ou la majuscule. Ces personnages sont purement allégoriques avec la force et la cruauté représentée par « le Loup » et la faiblesse et la gentillesse par « l’Agneau ». De nombreuses figures de style (assonance, sonorité…) dont notamment la répétition de « r » montrent la férocité et l’assurance du Loup lors du dialogue avec l’Agneau sous forme argumentative. Alors que l’Agneau semble bien élevé en vouvoyant le Loup et en s’adressant à lui avec une certaine flatterie, le Loup quant à lui montre sa force et son assurance qui est mis en avant par l’alexandrin. L’Agneau se contente de rétorquer avec exorde et de réfuter les allégations de son adversaire.
Malgré un point de vue omniscient aux travers de ces animaux personnifiés, la neutralité apparente du narrateur ne montre aucune prise de position envers