Le loup et l'agneau
Dans cette fable de La Fontaine, nous remarquons la mise en évidence de l’injustice sociale. Le fabuliste a souligné l’injustice qui régnait à son époque par une histoire d’animaux.
La fable est divisée en trois parties:
Vers 1 et 2 La morale paradoxale
Vers 3 – 26 Les accusations et la défense
Vers 27 – fin La fin du plus faible
A propos du champ lexical, on trouve celui du loup dans les dénotations «plein de rage, sire, votre majesté, Elle, bête cruelle» et les connotations «si hardi, tu sera châtié, il faut que je me venge, le mange, sans…procès» qui marquent l'injustice du loup.
La morale de la fable, contrairement à la structure régulière de la fable, vient au début du texte. La première phrase qui devait venir à la fin comme une conclusion est venue au début du texte. Le fabuliste a commencé par le message paradoxal, parce qu’il voulait attirer l’attention. Le deuxième vers révèle la présence de l’auteur qui ne se dissimule pas en disant « nous », c'est un modalisateur. Il s’adresse au lecteur et l’invite à suivre avec lui sa fable qui est la preuve de la morale. Certes, les animaux ne sont que des symboles, le loup est la classe de la noblesse, la classe puissante et privilégiée qui a l’autorité et l’argent ; tandis que l’agneau, symbole de la douceur et de la faiblesse, est la classe du peuple opprimé. A vrai dire, à cette époque, l’injustice régnait et les tribunaux soutenaient la thèse du plus fort même si elle était fausse. La Fontaine en faisant sa fable dessine la société de son époque. On trouve allitération du son [r] dans vers 1, elle souligne la rapidité par laquelle La Fontaine va prouver sa thèse. L’orateur a condensé le message dans un seul vers pour être plus efficace. Les vers de 3 – 6 formaient une hypotypose qui a décrit la situation d’une façon vivante. Le premier argument du loup est celui de « troubler » le breuvage. C’est la première accusation. La raison de cette accusation est présentée