Le mal court
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LE MAL COURT
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Jacques Audiberti
La pièce
Le mal court se passe dans un XVIIIe siècle de vraisemblance mitigée. Le thème est simple.
Pas un philosophe n’hésiterait à le qualifier de lieu commun. Notre lieu commun, ici, c’est le mal. (...)
Jeune princesse de l’Est lointain, Alarica de Courtelande vient se faire épouser officiellement par le monarque d’Occident.
Alarica rencontre, à quelques lieues de la frontière « occidentiste », un gentilhomme qui se fait passer pour le monarque et qui n’est qu’un policier chargé de la compromettre. Elle tombe dans le piège. Elle couche avec l’homme.
Apprenant qu’elle a été piégée, elle décide de se venger.
Puisque le mal court, elle veut l’accomplir lucidement afin de l’épuiser…
Historique
Créé le 12 juin 1947 au Théâtre Charles de Rochefort, dans le cadre du premier concours des jeunes compagnies théâtrales, Le mal court est représenté à Paris au Théâtre de Poche, dans la mise en scène de Georges Vitaly avec Suzanne Flon dans le rôle d’Alarica. La pièce poursuivra son exploitation la même année à la Comédie des Champs-Elysées, puis au Théâtre des Noctambules. Elle sera reprise dans cette même mise en scène en 1955, avec de nouveau Suzanne Flon, au Théâtre La Bruyère dans des décors de Léonor Fini. Le succès sera immense. Par la suite, Le mal court sera notamment représenté en 1961 à la Comédie du Nord à Tourcoing, dans la mise en scène d’André Reybaz avec Suzanne Flon, et Philippe Noiret dans le rôle de Parfait ; en 1963 au Théâtre La Bruyère, dans la mise en scène de Georges Vitaly avec Silvia Monfort ; en 1980 au Théâtre de Nice, dans la mise en scène de Jean-Louis Thamin avec Monique Brun ; en 1993 au Théâtre de l’Atelier, dans la mise en scène de Pierre Franck avec Isabelle Carré.
A propos du mal court
Le vieux problème n’a pas cessé de tourmenter l’homme.
De quoi s’agit-il ?