„Si bien donc, que de ce mois, j’ai pris une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept et huit médecines et douze lavements ; et l’autre mois, il y avait douze médecines et vingt lavements. Je ne m’étonne pas si je ne me porte pas si bien ce mois-ci que l’autre. » (Acte I – Scène 1)
Ici on peut voir l’hypocondrie d’Argan. L’hypocondrie c’est si une personne est toujours préoccupé par sa santé et craint toujours d’être malade. Argan représente le type de l’hypocondriaque et se sent menacé par la maladie ou même par la mort. Pendant tout le livre il a peur d’être malade ou de mourir. Il a modelé toute sa vie sur sa maladie imaginaire. Aussi quand il veut marier sa fille, il veut que sa fille marie un médecin. Il veut ça parce qu’il veut toujours un médecin dans sa proximité. Nous voyons quel nombre ridicule des médecines et des lavements Argan obtient chaque mois, et parce qu’il obtient moins lavements ce mois il pense qu’il a trouvé la raison pour sa bête santé.
« N’y a-t-il point quelque danger à contrefaire le mort ? » (Acte III – Scène 11)
C’est le passage ou Toinette propose à Argan qu’il doit faire la mort. Et aussi là, Argan a peur de faire ça. Il pense que c’est dangereux et peut-être il peut se blesser. Ça monte comment il est reduit par la peur dans sa vie. Ça monte la stupidité et aussi l’hypocondrie

« Si fait, mon frère. Ils savent la plupart de fort belles humanités1 ; savent parler en beau latin, savent nommer en grec toutes les maladies, les définir, et les diviser ; mais pour ce qui est de les guérir, c’est ce qu’ils ne savent point du tout. » Acte III – Scène 3)
Au temps de Molière, la médecine n'est pas très développé. On soigne toutes les maladies de la même façon, par des saignées, des purges et des clystères, tous très présents dans le Malade imaginaire. Les médecins ont mauvaise réputation parce qu’on a dit qu’ils ne peuvent pas guérir seulement diminuer la peine. Les personnages de médecins (Monsieur Purgon et les deux Diafoirus), sont