Le management de transition
La plupart des managers de transition ont un diplôme d’une grande école ou ont complété leur formation par un master spécialisé. Ils ont commencé par occuper des postes pérennes dans leur domaine avant de se diriger vers des missions de management de transition.
Pourquoi ce métier ?
Trois cas se présentent : pour certains managers, il s’agissait au départ de retrouver un poste en CDI, mais l’opportunité d’une mission s’est présentée, ils l’ont alors saisie et ont depuis poursuivi dans cette voie. En effet, les managers de transition ont apprécié de s’investir dans une mission qui mettait en valeur leurs compétences, comme nous le confie Dominique B. : « Pour moi, la mission avait du sens et faisait appel à toutes mes compétences et expertises, j’ai donc accepté ».
La plupart des managers n’ont pas recherché de CDI depuis, et ont même refusé des opportunités, totalement satisfaits par le système de missions et les avantages qu’il induit, comme en témoigne Pierre H. : « Je n’ai jamais recherché de poste pérenne. On me l’a proposé à plusieurs reprises en fin de mission, mais j’ai toujours décliné en ayant l’impression que j’y perdrais en satisfaction globale. Et puis le management de transition m’apporte un contact privilégié avec les clients. On n’a pas de « blocages », c’est une relation professionnelle qui est par nature efficace parce qu’elle coûte cher, et ça, c’est bien. »
Le réseau peut également jouer un rôle : un de nos managers a adopté ce métier suite à une proposition de Philippe SOULLIER, directeur de VALTUS Transition, alors qu’il était déjà en poste. Devant l’attrait de la mission, celui-ci a alors écourté son contrat pour se consacrer entièrement à son nouveau métier, qu’il a depuis adopté.
Enfin, il arrive également qu’une personne devienne manager de transition « sans le savoir » : c’est le cas de Michel V., qui effectuait déjà l’équivalent de missions de transition alors qu’il était