Le marche
Le marché n’est pas naturel L’échange n’est pas le marché (document 46 p 233) : on peut l'exemple de la Kula Malésienne : on peut parler dans ce cas d'échanges liés à des règles religieuses, il s'agit d'échanges rituels et il n’y a pas de lieu de rencontre pour l’offre et la demande. On est loin du marché. Pourquoi le machinisme a-t-il favorisé l’apparition d’une économie de marché ?
L’essor de l’industrie (industrialisation) au cours du 20ème siècle (ex : industrie automobile avec le Taylorisme et le Fordisme) a augmenté la production (production de masse). Il faut donc associer à cette production de masse une consommation de masse donc augmenter les débouchés. L’idée a été d’investir davantage ce qui induit une augmentation la productivité (production /salarié) qui peut engendrer une hausse de la production ce qui permet une hausse du salaire et une baisse des prix pouvant aboutir à une consommation de masse. La hausse des salaires fait que la consommation augmente, de plus, l’ État Providence va intervenir dans la société en versant des revenus sociaux (aides). On peut aussi développer les exportations (dans le cadre du GATT puis de l'OMC). Tout cela fait que la consommation augmente et nous montre que le marché n’est pas naturel.
Le marché a des règles : Le marché est une institution, comme la famille ou le lycée : il y a des règles (normes juridiques , sociales), il y a une culture du marché, des valeurs. Le marché demande une certaine socialisation : il faut connaître les règles. « En quoi peut on dire que le marché des eaux en bouteille a sa culture avec ses normes et ses valeurs ? » Un producteur qui vendrait de l’eau en bouteille devrait obéir à une règle : le prix peu élevé. Il y a aussi des valeurs sur lesquelles s’appuie le marché : - besoin de sécurité - références à la santé 3 valeurs qui organisent le marché de l’eau minérale.