Le marché du travail est-il un travail comme les autres
14/10/2009
Le marché du travail est-il un marché comme les autres ?
INTRODUCTION : Le 7 octobre dernier a eu lieu la journée d’action internationale en faveur du ‘travail décent’ : en effet, les phénomènes de ne s’observent pas uniquement à l’échelle nationale ; à présent, particulièrement après la crise mondiale de 2008, les économies de la plupart des pays développés doivent faire face à un mouvement d’humeur généralisé, qui se manifeste par grèves, conflits sociaux, occupations d’usines et autres. En effet, le malaise social est toujours bien présent, malgré les annonces de sortie de crise et les quelques signes de reprise qui semblent s’annoncer timidement. Selon le Monde du 8 octobre dernier, « la crise n’en finit pas de se traduire sur le terrain par l’annonce de fermetures ou de réorganisations d’entreprises, et, plus globalement, par la montée du chômage ». Le malaise engendré par la crise se joue principalement sur le marché du travail : en effet, le chômage, la baisse des salaires, entraînant à terme la précarité sont les enjeux centraux de ce marché. Traditionnellement on isole trois principaux marchés : le marché des biens et services, le marché du capital et enfin celui du travail. Dans la théorie, le fonctionnement de ces trois marchés s’analyse le plus souvent de façon similaire, à l’aide des mêmes hypothèses et des mêmes outils ; cependant sont-ils vraiment semblables? Le marché du travail est le lieu de rencontre de l’offre et de la demande de travail, qui est un des facteurs de production. L’offre de travail provient des travailleurs : ceux-ci viennent sur le marché pour ‘vendre’ leur travail ; la demande de travail provient des entreprises et donc des employeurs qui viennent chercher sur le marché un facteur de production. La rencontre de l’offre et de la demande de travail fixe la rémunération du travail. Mais le fonctionnement du marché du travail est-il vraiment semblable à celui des marchés des biens et services et des