Le marché français du bâtiment :
PAR DÉVELOPPEMENT CONSTRUCTION
Tableau de bord annuel des marchés de la construction
BILAN A FIN 2010
Une production bâtiment en repli de 3 à 4 % en volume, traduisant des évolutions plus ou moins contrastées selon les secteurs
Après le choc subi en 2009 sur fond de récession économique profonde, le marché français du bâtiment est resté ancré dans une tendance baissière tout au long de l’année 2010, avec un recul de la production bâtiment estimé entre - 3 et - 4 % en volume à fin 2010.
Un recul important, même s’il se révèle deux fois moindre qu’en 2009, traduisant une situation économique incontestablement dégradée pour l’ensemble des professionnels de la filière qui, de fait, sortent fragilisés de trois années consécutives de repli d’activité.
Par nature de travaux, sur les trois dernières années, cette production bâtiment aura évolué de manière plus que contrastée entre la construction neuve et la réhabilitation :
- la construction neuve, marché cyclique aussi bien capable de belles performances que de revirements sévères, aura accusé un recul de 20 % en volume sur la période 2008-2010,
- la réhabilitation, marché traditionnellement moins soumis à l’influence du cycle économique et affichant habituellement une capacité de résistance importante dans un contexte défavorable, n’aura enregistré qu’un repli de près de 4 % en volume sur la période 2008-2010. Dans le secteur du logement, les dispositifs d’incitation tels que l’éco-PTZ et l’éco-subvention auront servi « d’amortisseur de crise ».
Par secteur de débouchés, les contrastes se seront révélés moins marqués entre secteur résidentiel et non résidentiel, ces deux secteurs affichant (en agrégeant neuf et réhabilitation) des replis de respectivement 9 % et 15 % en volume sur la période 2008-2010.
Dans le secteur résidentiel neuf, pourtant caractérisé depuis 2009 et également en 2010, par une réactivation notable de la demande des particuliers, le