Le marginalisme

2523 mots 11 pages
Théorie de la valeur dans l’analyse néoclassique
(le marginalisme)

Introduction :

C’est le tournant de la révolution industrielle et le triomphe du capitalisme. Une vague d’innovations notamment chimiques et électriques s’abat sur l’Europe et consacre le triomphe du scientisme.

Mais c’est aussi sur le plan des idées économiques une période marquée par un renouvellement de grande ampleur. L’activité d’économiste se professionnalise et s’organise (création de nbses chaires d’éco po, formation des premières asso de spécialistes, multiplication des revues éco).
Bref, la diffusion des recherches à l’échelle internationale s’accélère et l’éco devient une discipline universitaire à part entière.

La question de la cause et de la mesure de la valeur se pose toujours. La théorie classique semble avoir montré ses limites. Et les théories de Marx sont encore ignorées des économistes de l’époque.

Une nouvelle théorie émerge alors avec la publication presque simultanée de trois œuvres :

• Carl Menger, Principes d’économie (Vienne, 1871) • William Stanley Jevons, Théorie de l’économie politique (Manchester, 1871) • Léon Walras, Éléments d’économie politique pure (Lausanne, 1874).

Apparemment, ils ne se sont jamais rencontrés et n'ont échangé aucun élément de leurs recherches respectives avant la publication de ces trois ouvrages.

Ils ont donné naissance à trois écoles distinctes : l'École de Lausanne (Walras et Vilfredo Pareto), l'École de Vienne (Menger) et l'École de Cambridge(Jevons).
Sous des appellations différentes ils dégagent la notion « d’utilité marginale ».
« Il y a, dans la science, trois solutions principales du problème de l’origine de la valeur. La première est celle d’Adam Smith, de Ricardo, de Mac Culloch, c’est la solution anglaise : elle met l’origine de la valeur dans le travail. Cette solution est trop étroite et elle refuse de la valeur à des choses qui en ont réellement. La seconde est celle de Condillac et de

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