II. le calcul économique :

1) le marginalisme
On observe à partir des années 1870 l’apparition du Marginalisme avec trois auteurs qui introduisent cette nouvelle méthode d’analyse économique : l’anglais Jevons, l’autrichien Menger & le français Walras.
Cette nouvelle méthode est une réponse aux insuffisances des analyses classiques notamment pour la question de la valeur.
Une nouvelle théorie de la valeur remplace la théorie de la valeur travail défendue par les classiques et par Marx : La valeur d’un bien est subjective parce qu’elle dépend de l’utilité du bien.
Cette utilité n’est pas prise en compte de manière absolue mais relative. C’est l’utilité de la dernière unité consommée qui est déterminante dans l’achat d’une unité supplémentaire. La valeur est donc une combinaison de la rareté et de l’utilité.
Les prix s’établissent sur des marchés confrontant les offres et les demandes individuelles élaborées par des comparaisons d’utilité. c’est l’application la plus immédiate d’une nouvelle forme de raisonnement : le marginalisme.
Léon Walras montrera que les équilibres des différents marchés s’accompagnent d’un équilibre général entre offre et demande. Un équilibre est atteint lorsque tous les offreurs et tous les demandeurs qui sont d’accord pour échanger à un prix donné sont satisfaits.

2) les néo-classiques
L’analyse marginaliste est un bien commun des économistes y compris de ceux qui critiquent le discours des libéraux. La qualification "néoclassique" renvoie à un contenu idéologique, alors que le "marginalisme" renvoie à une méthode (donc seulement indirectement à une idéologie). La rapide diffusion du marginalisme donne donc naissance à l’économie néoclassique qui, d’abord seule, puis depuis 1936 avec l’économie keynésienne, domine l’économie du XXe siècle.
Dorénavant, le capital est considéré comme un outil de production., la théorie de la valeur est « symétrique » CAD travail & capital ont des rôles équilibrés, la valeur d’1 bien est