Le mariage de figaro acte v, scène 19 : le dénouement
Dans le premier acte du Mariage de Figaro, comédie de Beaumarchais jouée pour la première fois en 1784, le spectateur découvre une partie de l'exposition : Figaro, le valet du compte Almaviva doit épouser Suzanne, la camériste de la Comtesse, mais le Comte est bien décider à faire épouser ce projet, en faisant de Suzanne sa maîtresse : outre le fait de tromper sa femme, le Comte remet également en cause ses engagements passés en voulant rétablir pour sa servante un droit de cuissage qu'il avait aboli à l'occasion de son mariage.
Situation du passage
LECTURE
ANNONCE DES AXES
I- Une scène de dénouement classique, où l'on retrouve les ingrédients propres à l'exercice
II- Qui est le vainqueur ? Une morale assez ambiguë
ETUDE
I- UNE SCENE DE DENOUEMENT CLASSIQUE
Rappeler brièvement les événements qui précèdent (en étant précis) à en toute logique, on retrouve ici :
1. Une scène finale traditionnelle de reconnaissance et de réconciliation
(Noter la didascalie initiale qui annonce bien que l'on arrive au dénouement : tous les acteurs sont présents sur scène.)
* Une scène de reconnaissance jouée sur le ton léger propre à la comédie : Ex : jeu l. 4-5 : "Eh pardi, c'è-est Madame - Quoi ! c'était vous" : Effet comique de la prononciation + le jeu sur les temps verbaux qui soulignent le ridicule du Comte, dépassé par les événements, et encore plongé dans le passé.
* Champ lexical du pardon (qui montre bien que le problème est résolu) : la didascalie + "pardon" (l. 6), "regrettez" (l. 17), le baiser de la réconciliation (l. 23-24)
* Différents indices confirment par ailleurs que l'on est au bout de l'action : - Le mariage, dont il est question pendant toute la pièce occupe enfin définitivement le premier plan (relever le champ lexical très important du mariage) - Don de la bourse aux valets (l. 26) = une récompense traditionnelle à la fin des comédies classiques - Salut final de