Le mariage de figaro, beaumarchais, i, 2.
Acte I, 2
INTRO :
Beaumarchais, dramaturge du XVIII, écrit en 1778 Le Mariage de Figaro. D’abord censurée, elle ne sera jouée pour la première fois qu’en 1784. La scène 2 de l’acte I fait suite à la scène d’exposition et la complète. Ainsi, ce monologue apporte au spectateur différentes informations qui lui permettent de bien cerner la situation.
I – Le persG de Figaro
1. On découvre le persG à travers un monologue intérieur
• Pronom personnel « je », « moi » + interpellation « monsieur Figaro » implication du persG, qui se aprle à lui-même et retrace son parcours d’abord « concierge » du château du Comte puis récemment « courrier de dépêches ».
• S’adresse à deux persG IMAGINAIRES
Plusieurs interpellations
- « Monseigneur », « monsieur le Comte »
- « Bazile » = meneur d’intrigue
Le monologue permet à Figaro de dire à son maître ce qu’il ne pourrait pas tenir comme propos devant lui. Le monologue lui permet une certaine franchise.
2. … qui traduit ses sentiments
a) un valet amoureux
• Champ lexical de l’amour « charmante fille, riante, verdissante, pleine de gaité, d’esprit, d’amour, de délices » portrait mélioratif de Suzanne souligne que Figaro est amoureux.
+ didascalies « Il marche vivement en se frottant les mains »
b) un valet en colère
• Ponctuation expressive récurrente « ! » colère de Figaro, qui vient de découvrir la trahison du Comte + « j’entends …. ».
• Interjection « Ah ! mon cher monseigneur » indignation de Figaro + ironie = fausse déférence
• Bcp de virgules (lignes à chercher) rythme des phrases saccadé, traduit l’agitation de Figaro.
Figaro se libère et évacue sa colère par le biais de ce monologue.
II – Critique du Comte et de l’aristocratie
1. Dénonciation des machinations du Comte
a) Le Comte veut séduire Suzanne
• Euphémismes « ambassadrice de poche » = maîtresse du Comte « joli chemin » = «