Le mariage de figaro
C'est une suite d'aventures et d'intrigues où l'argent et l'amour tiennent une grande place. Pierre-Augustin Carron, boutiquier fut anobli par Louis XV. Il devient monsieur de Beaumarchais. Il fut horloger (il reçoit une charge à la cour), musicien (amuseur des filles de Louis XV), homme d'affaire (associé au financier Paris-Duverney = procès + prison), diplomate en Amérique, agent secret en Angleterre et en Allemagne, éditeur (entre autres les oeuvres complètes de Voltaire), marchand d'armes sous la révolution puis émigré à Hambourg. Il a écrit des romans dont "La vie de Marianne" et des pièces de théâtre.
Le Mariage de Figaro - 1784 - comédie en 5 actes Comme le Barbier de Séville, cette pièce reçoit un accueil chaleureux du public. Selon Beaumarchais toujours : « La plus badine des intrigues. Un grand seigneur espagnol (un héros picaresque ou picaro), amoureux d’une jeune fille qu’il veut séduire, et les efforts que cette fiancée, celui qu’elle doit épouser et la femme du seigneur, réunissent pour faire échouer dans son dessein un maître absolu, que son rang, sa fortune, sa prodigalité rendent tout-puissant pour l’accomplir. Voilà rien de plus. La pièce est sous vos yeux ». L'originalité et l'intérêt de la pièce sont ailleurs, dans la critique des abus de l'époque. L'intrigue masque les messages sociaux dans un mouvement de débauche, de gaieté et d'énergie. Figaro veut épouser Suzanne. Marceline, la vieille gouvernante de Bartholo, veut épouser Figaro qu’elle tient par la reconnaissance de dette qu’il a jadis signée. Elle n’a pas encore reconnu en lui le fils qu’elle a jadis perdu. Le comte Almaviva (l’ancien partenaire de Figaro est devenu son adversaire) prétend ravir Suzanne à Figaro. La comtesse Rosine espère bien reconquérir son époux volage. Le jeune Chérubin, amoureux de sa marraine, fait figure de rival ingénu du comte, dont il suscite la colère… Il s’agit véritablement d’une comédie