le mariage précoce
La pratique des mariages précoces est monnaie courante dans la société malienne notamment chez certaines ethnies. Pourtant certains de ces mariages ne sont pas sans dangers. Ils engendrent de nombreuses conséquences néfastes, dont la maladie de la Fistule chez certaines filles, obligées de donner la vie à un certain âge. Pour lutter contre ces pratiques et ses conséquences fâcheuses, les autorités du Mali ont entamé des actions concrètes. Une politique et un plan d’action national pour l’abandon de ladite pratique viennent d’être élaborés et soumis à la validation.
En effet, c’est pour valider le document de la politique nationale et du plan d’action de lutte contre la pratique que le ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la femme à travers la direction nationale de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille a organisé un atelier. Cette session de validation qui se déroule au Centre Aoua Keïta doit durer deux jours. L’ouverture a eu le lieu le mercredi 5 mai 2010 sous la présidence de Ousmane Bocas Touré, Conseiller Technique en charge des questions de l’enfant et de la famille au Ministère de la promotion de la femme.
A l’ouverture des travaux, la représentante du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a, dans son mot introductif, exprimé toute sa satisfaction pour la proposition de ce document à la validation. Le processus a-t-elle rappelé a commencé depuis 2007.
Abondant dans le même sens, Ousmane Bocas Touré a précisé que c’est au cours du dernier trimestre de l’année 2007, que cette coopération autour du mariage précoce a été entamée. Des concertations préliminaires, ajoutera-t-il, ont été organisées dans toutes les régions et le district de Bamako. Ce qui a permis aux acteurs de tous les bords de poser le diagnostic en matière de connaissances, d’attitudes et de pratiques sur le mariage précoce.
Aussi, dira-t-il, cette première phase