Le maroc et l'union européene
Introduction
Ce travail s’inscrit dans le cadre de la nouvelle ère de coopération entre le Maroc et l’Union Européenne (UE), en l’occurrence l’accord d’association et de partenariat de 1996, qui a pour objectif l’instauration d’une vaste euro-méditerranéenne de paix et de prospérité partagée qui s’appuierait sur un développement économique et social durable et équilibré et de libre échange à l’horizon de 2010.
Le Plan : I. Les échanges commerciaux 2.1. L’agriculture : 2.2. L’industrie : II. La coopération économique et financière 3.3. La coordination en matière économique entre le Maroc et l’UE 3.4. La coordination de la politique monétaire entre Maroc et l’UE III. La coopération sociale
Les échanges commerciaux : 1.1. L’agriculture : L’Union Européenne représente pour le Maroc le principal partenaire en matière d’échanges agricoles. Au cours de la décennie 90, la part de l’Union, aussi bien dans les exportations que dans les importations agricoles marocaines, a connu une stabilité relative aux alentours de 50%. Pour le Maroc, le solde commercial agricole avec l’Union a connu une tendance à la dégradation au cours de la même décennie. Passant d’un maximum de 500 millions de dollars en 1991 à un solde nul en l’an 2000. La stagnation des exportations agricoles du Maroc vers l’Union et la tendance à l’augmentation des ses importations ont été derrière cette dégradation. La plus grande contribution à cette dégradation a été celle des importations de blé dont le déficit a plus que triplé entre 1991 et 2000. Les importations marocaines à partir de l’Union Européenne sont dominées par le blé et les corps gras (en particulier les produits laitiers). Ces importations sont de plus en plus importantes malgré les efforts visant l’augmentation de la production nationale. Ainsi, la production marocaine du blé tendre ne suit pas la demande nationale et la