Le Merveilleux

Définition du merveilleux

Le mot « merveilleux » vient du latin populaire miribilia, altération de mirabilia « choses étonnantes, admirables » c’est à dire qui provoque l’admiration. Il se rapporte au surnaturel, au monde de la magie et de la féérie.

Au sens littéraire le terme "merveilleux" caractérise une oeuvre dans laquelle interviennent du surnaturel, des éléments féeriques, des opérations magiques, des événements miraculeux propres à enchanter le lecteur"
Le récit merveilleux nous plonge dans un univers surnaturel logique, organisé avec ses propres lois de fonctionnement qui ne sont pas celles que nous connaissons, mais qui ne surprennent. Le lecteur les accepte. Le monde merveilleux est donc parallèle au nôtre sans le remettre en question. Il s’agit d’un univers non effrayant et moral. Le merveilleux est lié à la présence de personnages surnaturels et d’objets magiques. Le lecteur et les personnages acceptent le surnaturel sans doute ni peur. Les notions de Bien et de Mal y sont clairement déterminées et les « mauvais » sont toujours punis.

Origines du merveilleux

Le merveilleux est issu de la tradition orale.
On peut considérer qu’il s’agit davantage d’une caractéristique propre à certains récits tels que le conte et la légende, qu’un genre littéraire à proprement parler.

Dans l’Antiquité, il est présent à la fois dans les récits religieux et dans les récits païens.
Ainsi, le merveilleux religieux accepte l’intervention de saints, d’anges, de miracles tandis que dans les récits païens, ce sont des fées, des sorcières,… qui interviennent.

Du Moyen-Âge au XVIIIème siècle, le merveilleux est réservé aux épopées ou poésies en vers. La littérature médiévale est imprégnée du merveilleux. Perrault a été un des premiers à publier ses contes en prose même si certains sont encore en vers (Peau d’âne, Les Souhaits ridicules).

La forme la plus populaire rattachée au merveilleux est le conte de fée (ou conte