Le modèle soviétique
Au début des années 50
Répression policière (KGB). Contrôle idéologique des esprits, qui s'intensifie dès 47. Apogée du système concentrationniste du Goulag, avec plus de 2 millions de détenus. Littérature officielle et art de propagande imposé. Antisémitisme qui culmine, dès 53, avec la répression du "complot des blouses blanches", des médecins juifs accusés d'avoir voulu assassiner Staline.
Depuis les années 30, une économie planifiée a remplacé l'économie de marché. L'accent est mis sur le développement de l'industrie lourde, aux dépens des industries de biens de consommation. De plus, la guerre a coûté 26 millions de vies humaines à l'URSS. Le IVe Plan (46-50) a pour but la reconstruction du pays dévasté : investissements lourds, priorité donnée à l'industrie lourde. L'URSS devient la seconde puissance militaire et industrielle mondiale.
Problèmes de logement et de ravitaillement. Files d'attente devant les magasins, entassement dans des logements sordides, interdiction de changer de lieu de travail, longues journées de travail de 10 à 12 heures. C'est dans les campagnes que la situation est la plus difficile. Collectivisation forcée des terres depuis 29, et de ce fait désorganisation de l'agriculture. Les pays sont contraints de livrer leur récolte, à des prix très bas, fixés par l'Etat. Le kolkhosien travaille négligemment dans les champs collectifs. En 47, une grave disette frappe l'ouest de la Russie.
L'URSS de Krouchtchev (53-64)
La mort de Staline, le 5 mars 83, marque la fin d'une époque, mais pas d'un modèle soviétique. L'URSS passe d'un système totalitaire à un système autoritaire. Krouchtchev devient le nouvel homme ofrt du Kremlin après l'exécution de Béria, chef de la police politique, fin 53 et la mise à l'écart de Malenkov, successeur de Staline. Lors du XXe Congrès du PCUS, en février 56, Krouchtchev marque clairement la rupture avec le stalinisme. Il dénonce le culte de la personnalité organisé par