Le monologue de figaro
1. Deux composantes
Le monologue se présente comme un récit entrecoupé par des passages de discours. Ils interrompent la narration :
-> " Je lui dirais… " présence d'un verbe introducteur
-> " on se débat ; c'est vous, c'est lui, c'est moi, c'est toi… " c'est une mise en scène interne de la scène.
-> " Suzon, Suzon " apostrophe à Suzanne
Dans les passages restant, c'est à dire narratif, Figaro raconte sa vie, c'est une évocation autobiographique.
Trois temps dominent :
-> l'imparfait généralité passée
" le désespoir m'allait saisir "
-> le passé simple faits ponctuels dans le passé " il fallut bien périr encore "
-> le présent événement imprévu mise en relief d'événements importants rupture totale avec le passé
" on me met un jour dans la rue ", " je reprends ma trousse et mon cuir anglais "
2. Mise en scène et cette alternance récit - discours
Les passages de discours sont couplés avec la position levée :
" (Il se lève) Que je voudrais bien tenir un de ses puissants de quatre jours… "
" (Il se lève en s'échauffant) On se débat ; c'est vous, c'est lui, c'est moi… " Cette gestuelle permet de combattre la monotonie d'un monologue et d'intéresser le spectateur.
Le spectateur partage la vie de Figaro.
La partie de son monologue concernant sa vie s'achève lorsqu'il se rassied pour la deuxième fois :
" (Il retombe assis) Ô bizarre suite d'événements… "
Ensuite vient le discours philosophique où il tire des conclusions concernant sa vie. Il élargit sa vie à la destinée des hommes. On passe d'une situation particulière à une situation générale. Le spectateur est invité à se questionner sur lui-même.
A la fin du monologue, on est remis dans le courant de l'intrigue par le discours direct (= l'apostrophe à Suzanne). Pendant toute la durée du monologue, on fait un écart à la pièce, on s'écarte de son cour.
2. Le réquisitoire social
L'attaque de Figaro vise les nobles.
1. La censure
Ce thème a été effleuré dans le