Le mouvement d’émancipation urbaine I. Les facteurs d'émancipation urbaine A. Les facteurs économiques Renaissance du commerce, la renaissance des marchés, la circulation de la monnaie, les villes redeviennent des centres d'activité. Apparition de la bourgeoisie dans les villes. Les bourgeois eux n'ont pas besoin du seigneur pour vivre, à la différence des paysans. Ils supportent de plus en plus mal les taxes et les redevances que leur applique le seigneur. Groupements professionnels qui vont apparaître au sein des villes. (Corporation, guilde, confrérie). Le but est d'assurer la sécurité du transport des marchandises, et le secours mutuel. Ces professionnels vont aussi se regrouper pour s'opposer au seigneur. On a également certains seigneurs qui vont comprendre l'intérêt de ces villes. Certains vont supprimer les anciennes redevances, pour permettre aux bourgeois de s'enrichir. Le seigneur va pouvoir taxer les foires et les marchés. Certains seigneurs vont également monnayer l'indépendance des villes.

A. Les facteurs politiques On parle de l'attitude du Roi de France dans le cas de la reconquête de la souveraineté. On constate en effet sur son propre domaine, le Roi s'oppose complétement à l'autonomie des villes. Pour son domaine le Roi limite l'émancipation urbaine, en revanche sur le domaine de ses vassaux, le roi va trouver un moyen d'étendre son influence. Dès la fin du XIIème, le roi va systématiquement favoriser l'émancipation urbaine sur les domaines de ses vassaux, c'est pour lui le moyen d'affaiblir le phénomène de féodalité. Non seulement le seigneur perd en influence et là le roi peut prendre appui sur les villes. Le roi va faciliter les plaintes contre les seigneurs. Les bourgeois vont facilement s'en servir.

I. Les manifestations de l'émancipation urbaine A. Les différents statuts urbains La commune ; très souvent issu d'une insurrection. En général une charte est établie pour