Le mythe d'orphée
En effet, nous pouvons tout d’abord constater que le caractère amoureux du fils du roi de Thrace est dévoilé à travers son chant. Le champ lexical de la tristesse, «flebant », « maduisse » ou encore « talia dicentem », montre que par ces plaintes, Orphée a su émouvoir les Dieux. Par la suite, nous constatons un bouleversement des ordres établit. En effet, les métaphores telles que « Tantalus undam captavit refugam » ou encore « stupiuitque Ixionis orbis », montre que par sa tristesse, du a son amour, Orphée a réussi à arrêter le cours du temps. Cela peut donc montrer la force de son amour pour Eurydice. La répétition de « nex « et « nec » peut aussi renforcer cette idée d’émotion car aucun Dieux ne lui refuse sa demande. L’utilisation de l’adjectif «primum » montre encore l’émotion que suscite la tristesse d’Orphée.
De plus, cet amour se trouve être immense et partagé. Tout d’abord, le fait qu’Orphée veuille descendre aux Enfers pour retrouver sa bien-aimée montre bien l’amour qu’il éprouve pour elle. L’homme est qualifié de « oranti » ce qui prouve qu’il est vraiment prêt à tout pour la retrouver. Nous constatons par la suite que même si la condition que les Dieux lui ont imposé «flectat retro sua lumina », Eurydice ne lui en veut pas. En effet, grâce à la question rhétorique « quid enim nisi