Le narco-terrorisme et l’avenir démocratique en Amérique du sud.
60 millions. C’est le nombre de consommateurs de drogue recensés dans les années 1990 par l’Organisation mondiale de la santé. À eux seuls, les Nord-Américains consomment en une année quatre fois l’équivalent de la dette du Pérou, c’est-à-dire 80 milliards de dollars. Ce n’est pas tout, selon le journal Newsweek, la mafia n’aurait pas conquis plus de la moitié du marché qu’il veut atteindre aux États-Unis au Canada, avec en plus dans la totalité de l’Europe. Tous ces facteurs démontrent à quel point le marché de la drogue et en pleine expansion, et qu’en plus, il est plus que rentable économiquement parlant. Par contre, dans tous les continents, quelle que soient les conditions de la production, la drogue entraîne toujours la décomposition rapide des structures sociales des pays producteurs, ce qui est le cas notamment en Amérique du Sud, qui vit depuis des années dans un climat dangereux où le narco terrorisme règne. Ce qui m’amène à me poser des questions. Qu’est-ce que le narco-terrorisme et quelles sont les conséquences qu’il engendre aux pays affectés? A-t-il un avenir pour la démocratie en Amérique du Sud? Selon moi, je crois que le narco-terrorisme doit être prit en main si nous voulons qu’il est un avenir pour la démocratie. Les deux sont inter reliés.

Les moteurs de production Afin de caractériser les conditions sociales et économiques qui rendent possibles la production et la commercialisation des drogues, nous pouvons établir une classification des producteurs en trois groupes. Premièrement, il y a les peuples de la montagne, qui sont des communautés traditionnelles dont la production est principalement destinée à l’autoconsommation. Deuxièmement, il y a les groupes de colons pauvres, victimes d’une augmentation des coûts de production plus rapide que celle de la valeur locale de leur récolte. Ils sont le plus souvent totalement dépendants des intermédiaires du milieu de la