Le neuveu de rameau - diderot
Intro : le neveu de Rameau est une longue conversation entre un narrateur désigné par « moi » et le neveu de Rameau désigné par le pronom «lui » dialogue philosophique ponctuée de pantomimes, de digressions comiques le livre a pour figure centrale le neveu de Rameau dans les 1e lignes, le narrateur évoque le plaisir de ses fins d’après-midi qui l’ont conduit à rencontrer ce personnage
I/ Le narrateur associe l’activité intellectuelle à une activité plaisante, oisive et pleine de malice
- Pointant une activité limitée de la journée, elle apparaît comme un rituel nécessaire, une façon de penser on retrouve le motif de la déambulation, version nonchalante et amusée des philosophes péripatéticiens motif du rituel soulignée par l’indifférence au temps qu’il fait le tête à tête avec soi même motif de la rêverie et du regard qui semblent faire partie intégrante de cette activité
- Et penser apparaît comme une activité inconstante et plaisante, comme la conquête des femmes d’où une désacralisation de la pensée (énumération ou la philosophie prend la dernière place comme une ultime ressource ; formule provocatrice avec la métaphore des « catins »), et une valorisation du plaisir
- Ce qui l’envoie au cœur de l’activité parisienne où les stratèges des échecs font office de philosophe ils en ont la notoriété (emploi des patronymes), les qualités (« subtil »…) penser est considéré comme une combinaison, comme de subtiles variations
II/ Il n’est pas le personnage le plus important. Il dresse alors le portrait de la figure centrale, figure représentative ou singulière ?
- Il s’agit d’une figure singulière, hors norme emploi d’un voc. de la démesure, du dépassement
- Figure qui concentre tous les paradoxes, toutes les contradictions apparaît comme un concentré ou la figure universelle des contradictions
- Personnage envahissant, caractérisé par une voix hors du commun et une imagination débordante forte voix