Le neveu de rameau sur la musique
Dans ce passage, le neveu de Rameau « Lui » avoue au philosophe « Moi » toute la sympathie qu'il éprouve pour les nouveaux chants et la musique d'origine italienne. Tous deux entament dans un premier temps une conversation afin de définir ce qu'est un chant. Le philosophe admet que lui ne connaît aucune notion claire et précise, tandis que le neveu donne une définition assurée. Ensuite, ce dernier poursuit son discours en répondant à la question posée par le philosophe sur « ce qu'est le modèle du musicien ou du chant » avant de vanter le caractère sublime de la musique italienne. Le philosophe réplique aussitôt. Ceci marque le début de l'argumentation du neveu qui, dans un premier temps, affirme qu'il ne suffit pas de connaître parfaitement le solfège et d'user avec virtuosité des techniques musicales pour composer de la belle et vraie musique, ce que font, selon lui, les artistes français. L'argument second du neveu porte sur le caractère démodée de la musique de son pays, que le public écoute désormais avec ennuie. Le philosophe reconnaît qu'il y a de la raison dans les deux premiers arguments du neveu, ce qui enchante ce dernier qui se met à chanter de plus en plus fort à mesure qu'il se passionne davantage. Rapidement, les joueurs d'échecs se rassemblent autour de lui afin d'admirer le spectacle. Après un instant, le neveu retombe dans le calme et affirme que la musique n'est rien d'autre qu'un spectacle qui doit avant tout éveiller les passions et les sentiments du public. Par la suite, il termine sont argumentation, toujours en discussion avec le philosophe, en affirmant que la musique française, contrairement à celle d'Italie, n'offre rien d'émouvant ni à voir, ni à regarder. Le neveu, épuisé par sa prestation, accepte le rafraîchissement accordé par le philosophe. Finalement, Il s'étonne qu'un musicien italien puisse apprendre aux français à donner de l'accent à leur musique et à assujettir leur chant