La révolution française de 1830 fut un très grand bouleversement pour ce pays, notamment sur le plan politique. A cette même période, Stendhal, écrivain français, publie Le rouge et le noir mais nie le rapport avec la révolution. Pour cela, il fait semblant d'affirmer que ce roman a été écrit en 1827. Le rouge et le noir est un roman composé de deux livres, l'un contenant 30 chapitres, l'autre contenant 45 chapitres. Il retrace l'itinéraire d'un jeune homme nommé Julien Sorel qui apparaît très attaché à la simplicité. Au début de l'œuvre, il devient le précepteur des enfants de M de Rênal, le maire. Très vite Julien fait preuve de timidité devant Mme de Rênal, la femme du maire, qui le prend en pitié. Celle-ci tombe amoureuse de lui, mais ne peut se résoudre à l'adultère : il se met au défi de la faire céder. Il quitte ensuite la ville de Verrières pour se rendre au séminaire de besançon. Dans le chapitre XXV, de « il vit de loin [...] » à « […] sur une âme faîte pour aimer ce qui est beau » il entre au séminaire et s'évanouit lors de son entretien avec l'abbé Pirard. A la lecture de cette partie du chapitre, on comprend que c'est un chapitre tournant. En premier lieu, ce texte met en évidence l'aspect du séminaire : l'enfer. Ensuite, à la fin de ce passage, la phrase « c'est la violente impression du laid sur une âme faîte pour aimer ce qui est beau » intrigue et mérite une analyse plus approfondie.

Tout d'abord, le séminaire où Julien se rend est assimilé à l'enfer comme le dit Stendhal « voilà donc cet enfer sur la terre ». Avec un rythme lent, une première phrase significative (« ses jambes semblaient se dérober sous lui ») et une description sombre et détaillée du portier qui « ne montrait pas le crime, mais plutôt cette insensibilité parfaite qui inspire bien plus de terreur à la jeunesse », l'auteur transmet un sentiment de peur. Lorsque Julien relève les yeux avec effort, et que « le battement de son cœur » rend sa voix tremblante, ce sentiment est