Le nom est un vocable servant à désigner une personne, porté par les membres d’une même famille et dont il peut être obtenu le changement par décret à condition de justifier d’un intérêt légitime. Un nom de famille en France est un mot attribué à une famille pour la distinguer des autres familles composant un groupe social. On utilise aussi le mot patronyme qui vient du latin pater, mais ce terme est ambigu car il peut tout aussi bien désigner le nom de famille et le nom patronymique. À lui seul, le nom de famille ne permet pas de distinguer un individu d'un autre à l'intérieur d'une même famille, d'où l'adjonction d'un prénom. Il y a le nom et aussi le prénom, le surnom et le pseudonyme, le titre de noblesse. Ce sont des accessoires qui appartiennent au même régime. Le nom est imposé alors que par exemple, le pseudonyme peut être modifié. Ces éléments sont les révélateurs de l’identité des personnes. Le nom de famille est un nom héréditaire qui se transmet de parent à enfant, en principe inchangé sur plusieurs générations. Mais si l’on suit la chronologie développé précédemment, on trouve une évolution du droit du nom. C’est pourquoi nous somme en droit de nous demander dans quel sens a évolué le droit du nom ? Dans un premier temps, nous verrons l’origine du droit du nom (I) et dans un second temps, nous verrons son évolution dans la société actuelle.
I) L’origine du droit du nom.
A) Le nom de famille par la coutume.
Les noms de famille sont apparus en France au XIIe siècle, quand une hausse de la démographie ne permit plus de différencier les individus par leur prénom (à l'époque, les prénoms s'appelaient d'ailleurs noms). Au Moyen Âge, on avait l'habitude de distinguer les différentes personnes portant le même prénom en y associant le nom du père (le Martin de Jean ou de Luc), son lieu de résidence ou de provenance (du chêne ou l'angevin), une singularité liée au physique ou au caractère (le grand, le bon, joly ou encore Martineau -le petit Martin), son