le nombre d'or
Ce nombre est si extraordinaire qu’il a logiquement suscité, depuis longtemps, des interprétations philosophiques jusqu’à être pris pour la base de la conception de l’univers. Cette proportion présente dans la nature, est connue de l’Homme depuis l’Antiquité (au moins depuis 5.100 ans). Les grands mathématiciens en ont parlé : Euclide (trois siècles avant J.-C) l’appelait « La proportion de moyenne et extrême raison ».
On le désigne par le lettre grecque φ, en l’honneur du sculpteur Phidias, (né vers 490 avant J-C et mort vers 430 avant J-C) qui décora le Parthénon à Athènes. C’est Théodore Cook qui introduisit cette notation en 1914.
Le nombre d'or vaut ou environ 1,618.
On le retrouve aussi bien dans la nature (corps humain, plantes, cristaux…) que dans l’art (architecture, peintures…) ou les mathématiques.
Le nombre d'or dans l'art
2800 avant J-C : La pyramide de Khéops Elle a des dimensions qui mettent en évidence l’importance que son architecte attachait au nombre d’Or.
Vème siècle avant J-C : Le Parthénon Le sculpteur grec Phidias aurait utilisé le nombre d’Or pour décorer le Parthénon
Aux alentours de 1492 : L’homme de Vitruve
Il est réalisé par Léonard de Vinci (1552 – 1519). Le nombril divise l’homme en deux segments qui sont dans le rapport d’or :
Distance extrémité main droite – épaule gauche
Distance extrémité main gauche – épaule gauche
Quand l’homme lève les bras avec les jambes écartées, il est inscrit dans un cercle dont le centre est son nombril.
Quand l’homme se tient les jambes serrées et les bras à l’horizontal, il s’inscrit dans un carré.