Le nouveau roman
LE NOUVEAU ROMAN
1. Le contexte
1. 1)Quelques précurseurs
Succession de ruptures affirmées.
Filiation avec des auteurs du passé. Flaubert, romanciers russes et anglais, Proust, Joie, Virginia Woolf, Kafka, Faulkner, Steinbeck, Hemingway.
2)L’école de Minuit
Conjonction d’auteurs qui se sont retrouvés chez un éditeur : Jérome Lindon des éditions de Minuit .
Pinget, Robbe-Grillet, Butor, Claude Simon, Sarraute, Duras, Ollier, Klossowski et Ricardou. Ce n’est pas une école littéraire au sens strict ; ce groupe ne s’est jamais reconnu de chef de file. Pas de manifeste. Un très grand individualisme de chacun de ces écrivains.
Le roman se prête difficilement à une théorisation stricte.
3) Les revues
Le roman réaliste voulait faire concurrence à l’état civil : personnages facilement représentables, récit se déroulant selon les lois de la chronologie, espace signifiant. Le nouveau roman ne croit plus aux personnages. L’intrigue linéaire est abandonnée au profit d’une construction réglée comme une partition musicale.
Le sens du monde a disparu. Après la 2ème guerre mondiale, les atrocités découvertes, l’éclatement de l’histoire, on ne peut plus proposer de système clair, cohérent et optimiste. Un sens existe mais le narrateur ne guide pas le lecteur, il l’égare dans un labyrinthe. Le nouveau roman refuse l’engagement politique, philosophique (contre l’engagement sartrien).
Années 1953-1958 : Nouveau roman. Le mouvement est précédé par Nathalie Sarraute en 1939 avec Tropismes.
2.Le personnage
1) la fin du héros romanesque
Pour un Nouveau Roman , Robbe-Grillet 1957. Il s’intéresse à quelques notions périmées : il oppose la conception traditionnelle à l’approche moderne. C’est la fin du héros romanesque (cf.Nathalie Sarraute L’ère du soupçon, 1936). Le héros du Nouveau Roman a perdu ses racines, ses ancêtres, un milieu, des biens, un visage, un caractère, un nom.
2) La solitude du héros
Le héros romanesque a de la