Le nu sur scène et à l'écran
Au cours de nos recherches, nous nous sommes demandé si le désir au théâtre et au cinéma impliquait-t-il la visibilité de la chair ?
Résumé
Georges DIDI-HUBERMAN, Ouvrir Vénus : nudité, rêves, cruauté, l'image ouvrante 1, 1999
Tout d'abord, nous avons choisit Ouvrir Vénus, texte de Georges DIDI-HUBERMAN, de 1999, qui traite de la Vénus de Botticelli, et plus particulièrement d'un questionnement au sujet du décryptage de cette œuvre, dans la discipline de l'histoire de l'art. Ce texte exprime un jugement esthétique sur une œuvre picturale. On remarque une distinction entre la Vénus céleste et la Vénus vulgaire, qui explique un raisonnement sur l'idéal d'un corps nu.
Introduction : explication de la différence entre le nu et la nudité
→ Le nu serait la représentation d'un corps en état de nudité.
→ Seule la nudité inspirerait le désir.
I Le désir implique la visibilité de la chair
→ aller au théâtre ou au cinéma pour voir un corps en mouvement
→ l'individu a besoin de voir, le désir est encore plus grand quand il y a nudité : voyeurisme
→ pornographie : mettre en image l'acte désiré
II Cependant l'imagination décuple le désir
→ L'imagination multiplie, augmente le désir, par le fait de faire désirer le spectateur, non pas en lui montrant toute une nudité mais en ne laissant apercevoir qu'une partie de son corps pour laisser imaginer et faire fantasmer.
→ Par exemple, dans le texte Toutes nues ! Il est dit « Rita Hayworth enlève un gant, et c'est déjà très évocateur. C'est le métro qui soulève la jupe de Marilyn, et ça suffit à peupler nos rêves », illustre bien le fait que l'imagination décuple le désir.
→ Pour le cinéma, ce qui provoquerait le désir serait le fait de pouvoir imaginer la chair que nous ne voyons pas, avec la nudité hors champs par exemple.
→ C'est un jeu sur les codes, qui laisse faire deviner au spectateur par son imagination, la suite de la scène.
III Mais ne serait-ce pas plutôt