Le numérique au cinéma.
En m’appuyant sur l’article d’André Roy, je vais tenter de répondre à cette question.
« Certains disent : le numérique venant d'un autre mode de pensée, introduirait une nouvelle manière de concevoir et de produire des films et, par le fait même, construirait un nouveau rapport avec le réel qui tiendrait de la perturbation et de la falsification ». L’arrivée du numérique au cinéma instaure donc une toute nouvelle manière de voir le septième art, les images fictives s’instaurent de plus en plus, donnant au cinéma une dimension encore plus irréelle qu’elle ne l’est déjà. « On arriverait ainsi à une cybernétisation du réel » c’est d’ailleurs même déjà le cas. Outre le cinéma, le numérique a révolutionné notre manière de vivre, de communiquer, grâce à internet essentiellement. Cette progression s’infiltre donc dans un mouvement « naturel », le numérique ne bouleversant pas simplement le cinéma, mais aussi nos vies personnelles, le numérique se place dans l’air du temps. « Par peur, on diabolise le numérique à cause de sa taylorisation accélérée des images et des sons produits par l'ordinateur, la caméra DV, les effets spéciaux, la transmission par câble et satellite, faisant de la Terre une vidéo-sphère où les images n'incarnent plus le monde, se ressemblant toutes dans leur agencement parce que créées sans volonté philosophique. » Il peut cependant toujours y avoir une volonté philosophique dans une œuvre numérique, si les procédés paraissent dénués d’âme comparée à la manière plus classique de procédé, cela n’enlève en rien la philosophie des images. Le numérique ne peut en aucun cas être coupable sur ce point là, nous serions alors dans l’obligation de dénigrer – philosophiquement parlant – plusieurs films. « On a peur du numérique comme on a eu peur en leur temps de l'arrivée du son, du Cinémascope, du Technicolor, de la télévision » La première véritable crise du cinéma débute avec le passage du muet au parlant, puis, dans