Le nègre de surinam- candide
1) La situation romanesque
- Choc d'une rencontre entre l'homme libre et celui qui est esclave, mutilé et à terre
- Discours du nègre, qui présente sa situation (il nous fait découvrir l'horreur de l'esclavage)
2) L'attitude des deux personnages
- Candide proclame l'égalité avec le nègre (il l'écoute et est compatissant)
- Le nègre est résigné dans son statut d'esclave et d'inférieur
- Le "on" est un indéfini qui désigne les maîtres et insiste sur le collectif de cette dénonciation (il est en relation avec le "nous")
3) Un constat
-Candide et Cacambo en mouvement et le nègre qui est étendu par terre. Opposition entre liberté de mouvement des uns et immobilité de l'autre.
-La présentation du nègre est faite sans apitoiement: détails vestimentaires, mutilation.
- Les paroles de l'esclave. Affirmation d'une attitude de soumission, de passivité "j'attends mon maître". Explication calme et détaillée de " l'usage ". Le constat n'est pas seulement de sa situation personnelle mais il établit l'histoire de tous les esclaves.
II. Le discours du nègre, qui est un réquisitoire contre l'esclavage
1) Les éléments de la dénonciation
- Jeu sur l'onomastique (= dénomination des personnages): reproche du traitement dégradant des esclaves et de l'atteinte à l'intégrité physique
- Mutilation "spirituelle" (privés de leurs croyances et racines et l'homme blanc doit être adorer)
- Ils sont exploités + les mères sont aussi victimes (elles vendent leurs enfants)
- Dénonciation de l'illusion optimiste qui conduit à l'esclavage à cause de l'attitude de sa mère. L'esclave renverse même le système des valeurs fondamentales : Esclave = honneur.
- Dénonciation de l'esclavage qui est un système brutal et cruel parce qu'il exploite la souffrance pour la plaisir de quelques privilégiés : " c'est à ce prix"
2) L’ironie
-Décalage entre la l'objectivité du constat et l'horreur de la situation décrite, la