Le pain de francis ponge
« Le Pain »
Le texte est à l'image de la réalité, le poète décrit avec logique et aisance le phénomène, telle une œuvre d'art, et cette démarche qui se révèle être scientifique, conduit à l'émerveillement du lecteur, qui considère l'objet comme vivant, tel un être humain. Il est ainsi séduit, plongé dans la description, à tel point qu'il imagine que l'objet se situe tout près de lui, et parvient à ressentir cette chaleur, ce bien être que les Poêles lui procurent.
Dans les deux premiers paragraphes, la métaphore filée apparait à la ligne 5, « une masse amorphe en train d’éructer ». La métaphore filée révèle dans une comparaison cachée. Le pain constituant l’objet comparé à un élément sans forme qui libère des gaz sous l’effet de la chaleur, un élément à la comparaison du 1er paragraphe « comme si l’on avait à sa disposition, sous la main, les Alpes, le Taurus ou la Cordillère des Andes » qui révèle, l’impression que le pain opère sur le poète, l’émerveillement à la vue de cet objet magnifique, précieux. Il utilise de nombreux substantifs pour sa description : « vallées, crêtes, ondulations, dalles, lumière… » qui renvoient à la nature, à la magie des lieux, et donc du pain.
Les deux premiers paragraphes s’organisent autour d’un lexique imagé : * Le premier est développé par une comparaison filée « comme […] des Andes ». * Le deuxième paragraphe s’appuie lui sur une métaphore filée « Ainsi donc […] crevasses ». * Elle présente successivement l’aspect extérieur du pain et l’aspect intérieur de celui-ci.
Préparée par la comparaison initiale avec les massifs montagneux « Alpes, Taurus, Cordillère des Andes », la métaphore assimile ensuite par un lexique péjoratif « une masse amorphe » de la pâte mise en cuisson dans le four à la fusion du magma des origines. « dans le four stellaire ».
Devenu, au pied de la lettre, microcosme du cosmos, le pain peut alors offrir au fil de l’écriture métaphorique, tout