Le pain francis ponge
Ce poème est très ancré dans des résonances entre la nature et le pain. Au niveau du règne minéral on peut voir que le pain est sujet d’un aspect plutôt terrestre par rapport aux comparaisons et aux métaphores faites avec des montagnes, « comme si l’on avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la Cordillère des Andes. ». Ponge voit le monde entier dans un grand panorama. Ici le pain n’est représenté que par rapport à sa surface, c’est une description superficielle. Ensuite la description du pain devient plus approfondi au fil du poème. Les montagnes laissent apparaître un relief plus précis, « vallées, crêtes, ondulations, crevasses… ». Ces détails apparaissent grâce au soleil représenté par la métaphore « la lumière avec application couche ses feux ». Francis va faire apparaître la mie après que la croûte terrestre soit éclatée, avec un règne végétal représenté « feuilles ou fleurs ». Sa comparaison à une éponge aussi va en faire de la sorte que la mie soit assimilée à une sorte de « sous-sol » terrestre. Le pain rassit ensuite, c’est en quelque sorte la fin du monde, d’où le mot « friable » qui s’appuie dessus, car c’est la mie qui provoque la fin, la mort. La description terrestre de Francis