Le pain myhte et coutumes
Depuis toujours, le pain joue un rôle important dans la vie des hommes et possède une valeur symbolique. Le pain est le symbole de la nourriture et de la vie, du bonheur divin, du bien-être social et individuel - de la naissance à la mort, souvent représentée par un faucheur (de blé).
Son absence ou sa pénurie sont toujours synonymes de famine, de détresse et de misère.
Le pain et le sel sont aujourd'hui encore le symbole de l'hospitalité, et dans les légendes, les traditions orales et les contes, la punition attend tous ceux qui flétrissent l'image du pain ou font preuve d'avarice.
Dans les religions, les mythes et les coutumes, on retrouve le thème du pain jusque dans des temps très lointains grâce aux traditions orales et écrites, jusqu'au moment où l'homme a pris conscience du fait qu'il était soumis aux forces de la nature et où, de crainte des mauvaises récoltes et des famines, il a commencé à demander de l'aide aux puissances surnaturelles. Dans de nombreux pays, on célèbre aujourd'hui encore la fête d'action de grâces pour les récoltes. Dans la Suisse primitive, des «masques» traversent les villages pendant la période du carnaval et distribuent du pain. Pour la Saint Nicolas, Noël, le Jour de l'An, Pâques et l'e- phanie, les pains figuratifs, riches en symboles, sont très répandus.
Les cultes et la Sainte-Cène
Les Sumériens, peuple connu depuis le début du 3e siècle avant Jésus-Christ et implanté en Babylonie, voyaient dans le blé un être possédant une âme et croyaient que les dieux se nourrissaient eux aussi de céréales. A l'occasion de chaque repas consacré aux dieux, ils faisaient des offrandes de pains.
On rapporte que les anciens Égyptiens dédiaient les premières céréales récoltées à la déesse des récoltes, et que les morts emportaient du pain comme nourriture dans l'au-delà.
Chez les Hébreux, on ne devait pas consommer de pain avant d'avoir fait l'offrande de la première miche de la récolte.
Lors des