Le pardon
Le pardon, son origine.
D’un point de vue historique et ce avant l’arrivé du christianisme il existait une loi qui est probablement une des plus vieilles, la loi du talion qui consiste en prendre a autrui ce qu’il nous a pris, lui faire subir ce qu’il nous a fait subir. Cette loi est fortement en accord avec le point de vue stoïcien, car elle incarne la raison, est instinctive et naturel, le pardon peut donc de ce point de vue et dans la réalité être présenté comme irrationnel. Suivant cette logique, mieux vaut châtier que pardonner puisqu’un acte irrationnel tel que le pardon ne peut passer avant un acte rationnel. Pourtant nous côtoyions le pardon tous les jours et il nous permet aussi de vivre dans une société moins violente, et d’acquérir parfois une certaine paix intérieure.
Le pardon et ses degrés.
Tous les différents cas qui seront cités ci-dessous comportent tous certains exemples où il peut être difficile de pardonner, tous ces cas de pardon peuvent comporter une sanction, car il faut faire cette distinction. Je condamne l’acte, mais je pardonne la personne je condamne la personne à travers son acte. Cette distinction faite, il est plus aisé de comprendre pourquoi une personne pardonnée se doit toujours d’assumer les conséquences de ses actes.
Premièrement il y a les fautes simples, elle ne concerne que deux personnes et est généralement réglé dans l’intimité et dans la confidentialité il arrive même souvent que le pardon se fasse a l’insu même de la personne qui pardonne, le pardon est nécessaire pour le bien-être des deux personnes et dans certains de ces cas il peut n’y avoir aucune sanction. Par exemple une chicane entre frères qui se termine, car ils finissent par oublier, ou un simple différend dans un couple qui se termine par un pardon réciproque.
La seconde est celle de la faute grave qui touche la collectivité, elle est d’un niveau de gravité plus élevé et est