Le paris haussmannien
« La ville se constitue comme le lieu institutionnel de la société bourgeoise moderne »
Créer une commission officieuse qui s'occuperait des projets de travaux et qui fonctionnerait comme un conseil municipal → inutile d'après Haussmann
Augmenter le budget en stimulant l'enrichissement des contribuables => Les très grands travaux sont à la fois l'instrument et le produit de cette stratégie
Ville gérée comme une affaire capitaliste (excédent passe de 20M à 200M en 15 ans)
Besoin de grandes structures pouvant prendre en charge de tels travaux → Crédit foncier des Frères Péreire
Haussmann a « le culte du Beau, du Bien, des grandes choses, de la belle nature inspirant le grand art ».
Économie est masquée par les arguments techniques eux-mêmes masqués par les prétextes esthétiques.
Œuvre d'Haussmann a plus à tout le monde
La seule critique est politique → fonctionnaire bonapartiste typique
Argument technique = assainir, transporter, équiper → transport rapide des personnes et des denrées, adduction d'eau, de gaz, réseaux d'assainissement ...
Apparition d'infrastructures officielles = Mairie, écoles, hôpitaux, prison, postes …
Début du zonage ! → Stratégie de contrôle et de séparation = ultime effet de l'haussmannisation
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Capacité d'Haussmann à maitriser la ville entière et pas que certaines zones
Mise en place de la Direction des Travaux de la Seine
Double réseau de percées et d'implantations monumentales = revaloriser les monuments en les isolant et en les reliant visuellement les uns aux autres, lutter contre l'insalubrité et la vétusté, l'espace et la lumière, circuler de gare à gare et de quartier à quartier.
Les avenues d'Haussmann fonctionnent telles des masques qui occultent l'identité propre à chaque quartier pour ne former qu'un tout : Paris-capitale.
Division des réseaux en trois catégories différenciées d'un point de vue financier :