Le partage, arme anticrise

Le sujet sera donc traité de la manière suivante : tout d’abord le constat du problème, puis ses causes et enfin les solutions proposées afin d’y remédier.

La crise économique est un problème qui dure depuis plusieurs années. Elle est alors devenue un prétexte pour cacher la crise humaine.
On assiste donc à une montée en puissance de ce que l’on appelle le discours de la science. Ce discours fabrique les vérités toutes faites. Il est le mal-être généralisé de l’homme.
En effet, comme il est mentionné dans l’en-tête, « Le mal-être de l’homme moderne serait plutôt lié au déclin de la relation humaine ».
Ou encore selon Alain Jouffret « le mal-être généralisé serait favorisé par le discours de l’époque ».

Ce mal-être a été causé par de nombreux facteurs, et principalement par « la théorie de l’homme moyen ». Il est vrai que depuis plusieurs décennies, la vie de l’homme est régie par des devoirs et des objectifs qu’il est impératif pour lui remplir, au risque de tout perdre.
Le lien social en est ainsi décousu et on assiste à un déclin du bien-être des hommes.
De plus, il est aussi dans la nature de l’Homme de se porter vers des pensées sombres et négatives. Comme le dit Claudine Badey-Rodriguez « Notre cerveau a tendance à générer plus de pensées et d’émotions négatives que joyeuses, plaisantes et agréables.
Ces tensions entre les individus sont aussi dues à la peur et au déni social provoqués par les guerres et les conflits : « L’exemple répété d’horreurs commises au cours des guerres, génocides et autres tragédies qui ont marqué le dernier siècle ont remis en cause la lente construction de la démocratie et fait voler en éclat les barrières que l’on avait construites autour des droits humains ».
Avec la guerre, les génocides… les personnes ont remis en question l’existence de l’autre, et a amené au repli sur soi-même, à l’isolement. Cela a créé une sorte de rivalité et a largement affecté la solidarité entre les individus.