Le parthénon
C'est dans ce contexte que va s'ériger sur un promontoire rocheux, l'Acropole, un ensemble de douze monuments témoignant de la puissance de la ville. Sur les ruines d'un palais Mycénien et d'un sanctuaire grec des VIIe et VIe siècles, Périclès, qui dirigera la ville pendant trente années, fait bâtir ce centre religieux à partir de 447. Parmi les douze monuments, le Parthénon est de loin le plus célèbre.
Selon les habitants, la victoire contre les Perses est due à Athéna. Quoi de plus normal que de manifester sa reconnaissance par la construction d'un temple dédié à la déesse. Le Parthénon s'érige donc en symbole de la puissance d'une civilisation sur l'envahisseur barbare.
Le monument est remarquable sur bien des éléments. Le nombre de corps de métiers utiles à sa réalisation ne se résume pas aux architectes. Derrière eux il faut voir les sculpteurs, menuisiers, peintres, fondeurs de toute la Grèce dont les plus célèbres, le sculpteur Phidias ou l'architecte Ictinos sont les maîtres d'œuvre. Remarquable encore par l'ingéniosité que les Grecs ont manifester pour amener les blocs de marbre un à un en haut de ce promontoire. Remarquable également sur le plan artistique : construit dans un style dorique pour les colonnades extérieures, le style ionique est également présent, à l'intérieur, ce qui fait de l'édifice l'un des rares à adopter les deux styles grecs. Sa longueur modeste, 70 mètres, tranche avec une largeur exceptionnelle qui permet à la façade d'aligner huit colonnes de plus de dix mètres de haut alors que le chiffre habituel